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Le 07/09/2023

L’art de l’espalier (Tailles de formation et de fructification) inclus au Patrimoine Culturel Immatériel en France !

Une bonne nouvelle pour cette rentrée de septembre ! 

Retrouvez ci-dessous le communiqué du Collectif pour l'inscription de l'art de l'espalier au patrimoine immatériel de l'Unesco

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Communiqué de Presse - Septembre 2023

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La nouvelle est parvenue cet été au collectif de l’art de l’espalier, par une lettre de Monsieur Jean-François Hébert, directeur général des patrimoines et de l’architecture au ministère de la Culture. 

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Cette inclusion, reconnaissance de la conduite des arbres fruitiers, est due à un travail initié en 2019 par les Amis du Potager du Roi de Versailles et les Murs à Pêches de Montreuil qui, avec les autres membres du collectif, ont collecté, fédéré, inventorié, documenté et œuvré pour la sauvegarde de ces savoirs et savoir-faire.

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Cette reconnaissance entraîne, pour les communautés, groupes et individus qui ont participé à la rédaction de la fiche et reconnaissent les pratiques culturelles incluses à l’Inventaire comme faisant partie de leur patrimoine, l’attribution de l’emblème “Patrimoine Culturel Immatériel en France”. 

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L’étape ultime de cette démarche est l’inscription à l’UNESCO de l’art de l’espalier comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’humanité.

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L’art de l’espalier,

au sens large, est l’art de cultiver des arbres fruitiers dans un jardin, palissés le long de ses murs (espaliers stricto sensu) et dans le jardin lui-même, en formes plates (contre-espaliers) ou en volume. Il est l’expression de savoirs et savoir-faire développés au cours des siècles par l’accumulation d’innombrables innovations produites par les jardiniers et dont la clé de voûte est les savoirs et savoir-faire des tailles spécifiques de formation et de fructification. Ces tailles visent à produire des fruits de haute qualité gustative et facilement accessibles. Elles permettent d’obtenir des arbres qui occupent peu d’espace au sol, qui ont un potentiel de production importante et régulière, une grande longévité et qui ont des formes souvent esthétiques.

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Jusqu’au milieu du XXe  siècle, les savoirs et savoir-faire de l’art de l’espalier ont été la pratique de référence de toute l’arboriculture fruitière, utilisés par les professionnels et les amateurs. Depuis lors, l’arboriculture fruitière industrielle a adopté des approches beaucoup moins exigeantes en main-d’œuvre. L’art de l’espalier est alors entré en transition vers de nouveaux usages et pratiquants. Aujourd’hui, il contribue à réintroduire l’arbre fruitier dans la ville où il apporte des contributions positives à l’environnement, à la biodiversité et au bien-être individuel et collectif. Le défi est d’assurer la transmission et le développement continu de ses savoirs et savoir-faire ancestraux.
 

Le collectif a créé un site internet dédié :  L’Art de l’espalier
 

Pour plus d’information sur la communauté qui porte ce projet et sur le patrimoine des savoirs et savoir-faire, on pourra se reporter au contenu de la fiche d’inscription qui résulte du travail de la communauté depuis 2019. Pour en faciliter la lecture la fiche a été organisée en 15 extraits qui ont l’avantage de présenter chacun un thème spécifique et d’être brefs. Pour consulter ces extraits :

https://artdelespalier.org/wp-content/uploads/2023/08/Les-15-extraits-de-la-fiche-.pdf

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La fiche d’inventaire est enregistrée sous le numéro :  2023_67717_INV_PCI_FRANCE_00525.  Elle a été publiée en ligne sur le site internet de l’Inventaire national du PCI dans la rubrique « Les savoirs et savoir-faire » :
https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Le- Patrimoine-culturel-immateriel/L-inventaire-national-du-Patrimoine-culturel-immateriel

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Photo et logo

L’auteur de la photo, libre de droits, est Dominique Stillace, le créateur de la Pommeraie idéale. Pour obtenir la photo en haute définition et le logo s’adresser à Catherine Chagnon (catherine.chagnon@me.com) ou Michel Schlosser (schlossermm@outlook.com)

Le 22/07/2022

DEPOLLUTION À MONTREUIL
REACTION DE LA FÉDÉRATION À L’ARTICLE DU MONTREUILLOIS

A toutes les personnes lisant Le Montreuillois

 

En tant qu’union d’associations actives sur le territoire des Murs à Pêches, la Fédération souhaite réagir à un article paru dans le journal municipal Le Montreuillois n°142. 

 

Illustrant un article page 15 intitulé “Dépollution : ne pas laisser la santé publique aux mains des promoteurs”, une photo montre une accumulation de déchets dans les Murs à Pêches, avec pour légende “suite au squat de l’usine EIF, le site se dégrade avec l’installation d’une décharge à ciel ouvert”. (cliquez pour accéder à l'article en ligne

 

Un amalgame qui crée de la confusion

En écrivant ceci, la ville de Montreuil fait une fois encore un amalgame entre deux situations différentes, créant une confusion que la Fédération a déjà dénoncée il y plus d’un an dans une publication le 02 février 2021, qu’il est possible de retrouver ci-dessous. Nous souhaitons en rappeler le contenu car il est malheureusement toujours d’actualité aujourd’hui:

“La Fédération des Murs à Pêches regrette et dénonce une posture qui fait une nouvelle fois l'impasse sur la recherche de dialogue.

La Fédération regrette et dénonce la confusion créée par le communiqué de la Ville, qui amalgame l’occupation des bâtiments de l’usine EIF, au 97 rue Pierre de Montreuil, par le collectif “Garde la Pêche Montreuil!”, et celle du parking attenant. Ce parking est occupé par plusieurs familles et individus en situation précaire. Les activités que ces personnes y entreprennent pour survivre, et que la Ville et le propriétaire laissent se développer depuis des mois, peuvent effectivement avoir des conséquences néfastes pour l’environnement et les Murs à Pêches. En cela, la Fédération exprime son opposition, mais rappelle qu’aucune solution de relogement n’a été proposée pour ces familles. “

 

Condamner sans prendre ses responsabilités

Nous sommes aujourd’hui en juillet 2022. Dix sept mois ont passé et les personnes vivant au 95 rue pierre de Montreuil ne sont toujours pas relogées. Dans une commune dense comme Montreuil, il est indéniablement difficile de trouver où se loger, et améliorer la situation des personnes vivant sur le parking attenant à EIF ne peut certes pas se faire en un jour. Mais pendant ces 17 derniers mois, quelle action la ville a-t-elle entreprise pour faire avancer la situation ? L'accumulation des déchets est connue des services municipaux, qui auraient pu a minima entreprendre un travail de médiation pour encourager et faciliter leur dépôt à la déchèterie. Il est trop facile de condamner une situation a posteriori alors qu’on avait le pouvoir et la responsabilité de limiter les dégradations. 

 

Occupation de l’usine : gain de temps pour obtenir des garanties sanitaires

Concernant la nécessaire dépollution de l’ancienne usine EIF, nous rappelons une nouvelle fois que l’occupation par le collectif Garde la Pêche a empêché que des travaux de dépollution ne débutent de façon hâtive et risquée, notamment par la démolition de certains bâtiments qui aurait pu occasionner le transfert de polluants dans l’air. Cela a donné le temps à l’association Restes Ensemble, soutenue par Environnement 93, d’obtenir le retrait  du permis de démolir et l’engagement par l’EPFIF que la dépollution se fasse “à couvert et sans démolition”, limitant ainsi les risques de propagation des polluants se trouvant sous les bâtiments. Cela a donné le temps au LCPP (Laboratoire Central de la Préfecture de Police) d’effectuer les premiers prélèvements chez les riverain·es “avant travaux” pour connaître le taux de pollution de l’air, afin d’en suivre l’évolution au fur et à mesure des travaux. 

 

Non à l’auto-contrôle des entreprises privées

A l’heure actuelle, nous demandons toujours qu’un suivi des travaux et du taux de pollution sur site soit effectué par une structure indépendante de celle prenant en charge la dépollution, pour une question évidente de transparence et de fiabilité. Car à ce jour, ce sont les entreprises (privées) chargées de la dépollution qui auront pour mission de s’auto-contrôler. Elles seront à la fois juge et partie ce qui en matière de santé publique n’est pas souhaitable.

 

La Fédération des Murs à Pêches toujours dans un souhait de dialogue

Pourquoi faire le choix de la conflictualité là où il pourrait y avoir un travail commun ? Pourquoi ne pas s’appuyer sur la créativité et le dynamisme de personnes et collectifs habitant l'ancienne usine EIF ? 

 

Nous attendons d’une municipalité de prendre acte de tous les bénéfices qui résultent d’actions citoyennes et de penser l’avenir en partant des usages et des usager.es. 

 

En tant que réunion d’acteurs historiques du site des Murs à Pêches, nous souhaitons une réelle concertation et transparence concernant la dépollution d’EIF, et plus largement son avenir et celui des Murs à pêches, impliquant à la fois pouvoirs publics, riverain.es, voisin.es, et associations de terrain. 

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Le 16/06/2022

LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE MONTREUIL

Monsieur le Maire,

 

Nous,  la Fédération des Murs à Pêches, vous écrivons au sujet de la situation de l'usine EIF située dans le site des Murs à Pêches.  Ce site emblématique demeure un sujet de préoccupation quant à son avenir mais aussi face aux risques sanitaires que font courir les travaux de dépollution qui y sont annoncés.

 

Comme vous le savez, plus de vingt tonnes de solvants sont présents dans les sols, faisant d’EIF un endroit extrêmement pollué. Vous avez publiquement pris la mesure de cette pollution. Malheureusement, malgré certaines avancées notables obtenues suite à une forte mobilisation citoyenne, les garanties sur la protection de la santé des riverain.es et de l’environnement manquent toujours. Nous ne pouvons nous satisfaire du principe d’autocontrôle imposé à la société en charge des opérations. C’est pourquoi nous réclamons que la dépollution du site soit supervisée par un organisme scientifique indépendant et qu’un espace d’information et de médiation avec le voisinage soit mise en place tout au long du chantier.  La Mairie de Montreuil doit saisir l’occasion de faire de cette nécessaire opération, financée par des fonds publics, un exemple en matière de gestion démocratique et environnementale.

 

Depuis septembre 2020, les bâtiments d’EIF sont occupés par l’association Garde la Pêche. Quoi que l’on pense  de cette occupation, celle-ci a permis d’éviter un début de travaux de dépollution mal préparé et dangereux. C’est un fait, les travaux auraient dû débuter dès octobre 2020 par la démolition partielle du site, ce contre quoi mettaient en garde les riverain.es. Le retrait du permis de démolir, à la demande des Établissement Public Foncier d'Île-de-France (actuel propriétaire du site) suite à une action en justice, confirme le bien-fondé de leur inquiétude. Vous, comme nous, ne pouvons que nous réjouir de cette avancée.

 

L’association Garde La Pêche a hébergé des associations qui n'avaient pas d'autres espaces pour leurs ateliers et accueilli de nombreux spectacles et espaces de répétition: musique, concerts, danse ; diverses compagnies artistiques venant de tout horizon se sont produites dans ce bâtiment. L’association Garde la Pêche, répondant à la montée de la précarité, a aussi organisé de nombreuses actions de solidarité alimentaire, en lien avec d’autres associations locales. De plus, les parcelles attenantes à l’usine sur lesquelles se trouvent des Murs à Pêches ont été défrichées et sont maintenant accessibles, valorisant un peu plus le patrimoine horticole de la ville de Montreuil,  à un point stratégique au vu de l'arrivée du tramway. 

EIF est aujourd’hui un lieu de création mais aussi de solidarité et répond à un véritable besoin de la sphère culturelle et associative aux Murs à Pêches. Ces actions, bénéfiques pour beaucoup, méritent d’être poursuivies.

 

Nous craignons aujourd’hui les conséquences humaines et politiques d’une expulsion possiblement violente des habitant.es d’EIF.

Ces habitant.es sont avant tout montreuillois.es et pour la plupart, des acteurs et actrices reconnu.es de la vie culturelle et associative locale. C’est pourquoi, nous vous interpellons pour que leur situation soit abordée de manière juste et humaine. La Mairie de Montreuil a un rôle à jouer en les accompagnant vers une solution de relogement qui tienne compte de leur activité.

 

La situation à EIF appelle un débat public indispensable sur l’avenir du site.

Les Montreuillois.es ne veulent pas être mis devant le fait accompli d’un projet déjà décidé en coulisse. Le précédent projet fait craindre qu'il soit à nouveau envisagé de céder EIF à un acteur privé ou hors-sol. Vous avez pourtant une occasion inestimable de prouver qu’une autre politique culturelle est possible, une politique qui ne passe pas par la privatisation ou la déterritorialisation. C’est un enjeu de taille, qui certes demande de la créativité, de l’engagement et du temps, mais  nous sommes certain.es qu’en s’appuyant sur le formidable tissu associatif montreuillois, la Ville et ses citoyen.ne.s regorgent de moyens pour relever ce défi.

 

Monsieur le Maire, EIF doit rester un bien commun au cœur des Murs à Pêches  !

La Fédération des Murs à Pêches souhaite vous rencontrer afin d’avancer ensemble, associations, politiques et usager.es du site, pour le bien-être des Montreuillois.es.

 

La Fédération des Murs à Pêches 

Le 12/03/2022

MARCHE POUR LE CLIMAT ET LA JUSTICE SOCIALE

Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat politique est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain•es candidat•es. Au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent délibérément le regard et sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

 

Le 12 mars, les organisations engagées pour la justice climatique et la justice sociale appellent à se mobiliser dans la rue pour ne pas passer sous silence, en pleine période électorale, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue. Notre avenir est en jeu.

 

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : à l'heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, qui paraît le 28 février, l’urgence climatique est désormais indéniable.

 

Les seul·es à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, ce sont les citoyens et citoyennes. Plus que jamais, nous disons “Levons les yeux et reprenons notre avenir en main”, descendons dans la rue partout en France le 12 mars !

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Le 02/02/2021

PLAINTE DE LA VILLE CONTRE LES OCCUPANT.ES D'EIF :  UNE NOUVELLE OCCASION DE PERDUE POUR INITIER UN DIALOGUE APAISÉ DANS LE QUARTIER

Samedi 30 janvier, nous apprenons via les réseaux sociaux et le Parisien que Gaylord Le Chequer, adjoint à l'Urbanisme et aux Murs à Pêches, venait de porter plainte, au nom de la ville de Montreuil, contre les occupant.es de l'usine EIF. Cette plainte pour mise en danger d’autrui est faite alors même que le l’EPFIF (l’Etablissement Public Foncier d’Ile de France), propriétaire des lieux, a loué pendant toutes ces dernières années ces bâtiments à des associations et à des artisans, dont les activités étaient parfois valorisées par la ville de Montreuil, qui savait pertinemment que l’usine était polluée (les premières études datent de 2013). 

La Fédération des Murs à Pêches regrette et dénonce une posture qui fait une nouvelle fois l'impasse sur la recherche de dialogue.

La Fédération regrette et dénonce la confusion créée par le communiqué de la Ville, qui amalgame l’occupation des bâtiments de l’usine EIF, au 97 rue Pierre de Montreuil, par le collectif “Garde la Pêche Montreuil!” (dont vous pourrez lire le communiqué sur leur site), et celle du parking attenant. Ce parking est occupé par plusieurs familles et individus en situation précaire. Les activités que ces personnes y entreprennent pour survivre, et que la Ville et le propriétaire laissent se développer depuis plusieurs mois, peuvent effectivement avoir des conséquences néfastes pour l’environnement et les Murs à Pêches. En cela, la Fédération exprime son opposition, mais rappelle qu’aucune solution de relogement n’a été proposée pour ces familles.

 

Le dialogue et la délibération collective, une notion visiblement difficile à appréhender pour les élu.es de Montreuil

 

Voilà 6 mois que la Fédération des Murs à Pêches demande un rendez-vous à Gaylord Le Chequer pour aborder un certain nombre de sujets sensibles dans le quartier.

L'occupation d'EIF comptait évidemment parmi les sujets d'importance. Malheureusement, si nous avons échangé des messages très polis et que Gaylord Le Chequer nous a certifié qu'il reviendrait vite vers nous, nous attendons toujours.

Alors que la ville a annoncé vouloir mener une importante concertation sur l'avenir des Murs à Pêches, dans la perspective de l'arrivée du tramway, nous commençons à nous poser de sérieuses questions.

Entre-temps, les occupant.es d'EIF ont commencé à organiser des collectes alimentaires pour aider celles et ceux qui souffrent pendant la crise sanitaire.

Ils ont ouvert à des associations et collectifs des espaces de réunions où le respect des gestes barrières est possible, dont nous avons pu profiter. 

Ils ont tout simplement fait émerger un lieu de créativité et d'échanges faisant cruellement défaut en cette période sombre.

 

Ecologie versus projets d'aménagements urbains

 

Surtout, ces militant.es ont occupé une usine pour alerter sur un projet de dépollution extrêmement controversé, et empêcher que les travaux ne débutent dès octobre en l’absence d’études sanitaires - que la Mairie s’est par ailleurs engagée à réaliser.

En l'absence de réaction de la ville à cette occupation (pour rappel, une occupation qui date de 5 mois maintenant), nous espérions qu'un dialogue se mettrait en place, et que la ville, sensible aux enjeux climatiques, viendrait discuter et échanger avec les nouveaux occupants de l'usine.

Il n'en fut rien. 

En l'absence d'échange avec la ville, nous nous questionnons désormais sur cette initiative. Un projet immobilier pour EIF serait-il de retour dans les Murs à Pêches pour justifier d'une telle action?

Pourquoi le sujet de la pollution ne fait-il pas l'objet de réels échanges avec la Fédération, des riverain.es, des militant.es, menant à des engagements fermes et officiels ? 

En quoi cette décision, en l'absence d'échange sur le sujet de la pollution du site, est-elle censée assurer la sécurité du voisinage ?

 

La Fédération des Murs à Pêches, toujours ouverte au dialogue, fidèle à ses valeurs écologistes, et solidaire avec les occupant.es d'EIF, demande en conséquence à la ville de Montreuil :

- le retrait de cette plainte injuste;

- que le communiqué de presse ne soit plus un mode de dialogue mais que les discussions soient directes, ouvertes et honnêtes;

- de construire l'avenir des Murs à Pêches avec les habitant.es et non à leur encontre.

Le 18/12/2020

OCCUPATION DU SITE EIF PAR GARDE LA PÊCHE: UNE CONTINUATION DES LUTTES MENÉES PAR LA FÉDÉRATION

Depuis septembre 2020, les bâtiments de l’ancienne usine EIF au 97 rue Pierre de Montreuil sont occupés par l’association Garde la Pêche. Cette action militante s’inscrit dans la continuation de la lutte menée dès 2018 par la Fédération des Murs à Pêches pour empêcher que l'avenir de ce site ne soit confisqué aux habitants par un promoteur immobilier (en l'occurrence Urbanera, filiale de Bouygues immobilier). Ce combat est aujourd’hui gagné, le maire de Montreuil ayant annoncé lui-même l’abandon de ce projet à l’occasion de la visite de Stéphane Bern (voir ci-dessous l’article “les Murs à Pêches au loto: plus qu'un jeu?”). 

Néanmoins, l’avenir de cet ancien lieu industriel reste très incertain. En effet, des tonnes de solvants sont présents dans les sols, faisant d’EIF un endroit extrêmement pollué. La municipalité prévoit d’entamer des travaux de dépollution, et nous reconnaissons et remercions en cela son engagement au service des murs à pêches. Malheureusement, les garanties assurant la protection de la santé des riverain.es et de l’environnement manquent, comme ne cesse de le rappeler l’association Restes Ensemble depuis mai 2020.

La présence de Garde la Pêche rouvre ce débat public indispensable sur les opérations de dépollution de ce site et son avenir en lien avec celui des Murs à Pêches.

 

En effet cette ancienne usine représente un espace de possibles qui pourrait être un atout formidable pour la valorisation des Murs à Pêches : ateliers, lieu ouvert pour les initiatives associatives locales, laboratoire d’expérimentations sociales et environnementales, comme par exemple la question de l’alimentation, portée comme une urgence et une priorité par la municipalité.

 

Tous ces espoirs peuvent se concrétiser si EIF reste un lieu public accessible à toutes et tous et indépendant des promoteurs immobiliers. 

En ce sens, l’action de Garde la Pêche apparaît cohérente avec les valeurs défendues par la Fédération et offre des possibilités pour les mettre en place concrètement, pour notamment (comme le rappellent nos statuts) :

  • Proposer et conduire des projets communs à l'ensemble des associations ou une partie d'entre elles

  • Organiser des évènements communs

  • Mettre en œuvre des moyens communs 

  • Participer à un suivi du site et à sa gestion courante 

  • Favoriser le dialogue avec les différents acteurs et actrices concerné·es par le site et d'œuvrer pour l'entretien des bonnes relations entre les différent·es usager·es ou occupant·es du quartier 

  • Etre l'un des interlocuteurs des pouvoirs publics pour les questions concernant le site

  • Argumenter auprès des différents interlocuteurs éventuels pour que soit mise en place la structure juridique apte à concevoir et gérer un projet global sur le site des murs à pêches garant de la pérennité d'un site actuellement soumis aux aléas des politiques locales.

 

Nous espérons que ce lieu pourra être dépollué le mieux possible et que le temps nécessaire sera pris pour cela. Nous souhaitons que la Fédération, ses membres, ses partenaires, et les habitant.es des quartiers concernés, puissent être associés concrètement aux réflexions et décisions concernant l’aménagement des abords du tramway, et notamment de l’espace EIF. Nous concluons en rappelant une nouvelle fois notre désir de dialogue et de travail collaboratif avec les différentes instances territoriales (la ville de Montreuil, Est Ensemble, le département de Seine Saint Denis et la Région Ile de France), pour construire en Commun l’avenir des Murs à Pêches. 

Le 09/12/2020

LES ARBRES PALISSÉS AU PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE L'UNESCO?

Les associations des Murs à Pêches travaillent pour l'inscription de l'arboriculture fruitière en formes jardinées au patrimoine immatériel de l'UNESCO.

Merci à Victoria Berni, fondatrice du media citoyen @paysdesalternatives , pour la réalisation de cette vidéo.

Merci aux personnes intervenants dans cette vidéo et aux associations qu'ils et elles représentent: Charly et Mathieu (association les Pierres de Montreuil), Thierry (Formateur Horticole), Patrick (arboriculteur amateur), Diana (association Fruits Défendus), Eurydice (Fédération des Murs à Pêches), Mahamadou (participant au chantier de restauration de Rempart)

Merci au Jardin Pouplier, à Patrick Fontaine et son verger remarquable, à la SRHM (Société Régionale d'Horticulture de Montreuil) et son Musée des Murs à Pêches, et à tous les bénévoles, travailleurs et travailleuses des Murs à Pêches.

Merci aux différents acteurs de la ville de Montreuil qui travaillent à la préservation des Murs à Pêches.

Le 26/11/2020

UN NOUVEAU LABEL POUR LES MURS À PÊCHES

 La Fédération se réjouit et espère que la reconnaissance du travail associatif sera bientôt à la hauteur de la reconnaissance patrimoniale

 

Le 19 novembre dernier, la Région Ile-de-France a attribué au site des Murs à Pêches le label 'Patrimoine d'Intérêt Régional’. Comme on peut le lire sur le site de la Région, ce label “permet aux propriétaires publics et privés de sites non classés et non inscrits aux Monuments historiques du patrimoine francilien de bénéficier d’aides en investissement pour la restauration et en fonctionnement pour la valorisation et la mise en tourisme.”

 

Ce label est une nouvelle reconnaissance de la valeur historique et patrimoniale des Murs à Pêches, ce qui est une victoire pour les associations qui œuvrent en ce sens depuis près de 30 ans.

 

Si les vestiges des Murs à Pêches sont protégés aujourd’hui, c’est bien le résultat de l'engagement de ses riverain·es et des associations actives sur le site. Il y eut d'abord l'ADHM dans les années 1990, puis dans les années 2000, l’association Murs à Pêches a permis l'obtention d'un premier classement de protection, inscrivant 8,5 ha des Murs à Pêches en tant que “Site et paysages". Plus récemment, la Fédération des Murs à Pêches, réunissant 15 associations, s’est dressée contre le projet de construction de 85 logements sur le site de l’ancienne usine EIF, et a permis l’abandon de ce projet.

 

Sur le terrain, les projets vivent grâce à l'engagement d'acteurs locaux exceptionnels qui  y développent de nombreuses initiatives: le théâtre de la Girandole, Lez'Arts dans les Murs, le Sens de l’Humus, TIGE, Fruits Défendus, le Jardin des Couleurs, Racines en Ville, la Factory and Co, La Graffiterie, le Fer à Coudre, la SRHM, les Pierres de Montreuil, Patrick Fontaine, l'association Murs à Pêches, le Jardin de la Lune… 

Et si les Murs à Pêches sont connus aujourd’hui, c’est aussi grâce au travail de restauration de murs, accompli par des bénévoles et des personnes aux parcours de vie très diverses, qui à travers des dispositifs d’insertion s’investissent pour entretenir ce patrimoine montreuillois. 

 

Aujourd'hui, un nouveau combat est en cours, pour que le site de l’ancienne usine EIF au 97 rue Pierre de Montreuil soit dépollué sans précipitation, en prenant toutes les mesures nécessaires pour préserver la santé des riverain·es, comme le demande sans relâche l’association Restes Ensemble depuis plus de 6 mois. Rejoignant cette lutte,  les membres de l'association Garde la Pêche occupent cette usine et s'engagent fortement pour demander à notre municipalité que ce terrain ne soit pas cédé à un promoteur privé. Ils travaillent à imaginer un avenir différent pour le site, où les différentes associations et voisins seraient impliqués pour construire collectivement l’avenir des Murs à Pêches.

 

Nous tenons à rappeler que l'obtention de ce nouveau label pour les Murs à Pêches est le fruit d'un engagement militant fort, qui s'inscrit dans la durée, et nous remercions le travail qui a été réalisé par les services de nos collectivités.  La communication de la ville doit reconnaître et mettre en avant l'investissement des associations et des habitant·es car la volonté citoyenne de faire vivre ce patrimoine est un puissant levier qui donne du sens aux investissements publics ou de mécénat.

 

Déterminé·es à faire émerger un dialogue pour engager des décisions intelligentes pour l'avenir de ce site exceptionnel, nous appelons nos élu·es de la ville de Montreuil, du département de Seine-Saint-Denis et de la Région Île-de-France, à engager un véritable échange.  Nous souhaitons travailler de concert, pour que les Murs à Pêches soient au service de la nature en ville, du patrimoine protégé et valorisé dans un monde en pleine mutation.

 

Le maire de Montreuil a déclaré vouloir faire de la concertation et de la participation citoyenne l'un des piliers de son mandat. Ainsi nous attendons, optimistes, un premier rendez-vous avec Gaylord Le Chequer, premier adjoint chargé des Murs à Pêches, pour travailler ensemble sur l’avenir du site. 

 

La ville de Montreuil a tendance à vouloir écrire son histoire seule. Nous espérons la convaincre qu'en l'écrivant ensemble, nous pourrons aller beaucoup plus loin, et souhaitons que la ville partage les informations, sans biais, des réalités du terrain, et valorise l'ensemble des acteurs qui s'y engagent.

LES MURS À PÊCHES AU LOTO : PLUS QU’UN JEU?

  Ce lundi 31 août, une ambiance inhabituelle s’est emparée des Murs à Pêches: costumes, cravates et journalistes étaient au rendez-vous, à l’occasion du lancement du Loto du Patrimoine, mené par Stéphane Bern. L’enjeu pour les Murs à Pêches: récolter des fonds pour financer la coûteuse restauration de murs, via la vente de tickets à gratter. Pour la ville de Montreuil: valoriser le travail mené sur le site ces dernières années. Pour la Fédération des Murs à Pêches : rappeler que c’est le travail sans relâche des associations, bénévoles et militant.es, qui ont fait et font ce que les Murs à Pêches sont aujourd'hui : un espace en mouvement, qui se renouvelle chaque jour et émerveille celles et ceux qui y passent, un lieu de lutte, un lieu de liberté, d’expérimentation et d’échanges, en perpétuelle transformation.  

Et puisqu’on parle de lutte, c’est aussi une victoire que l’on célèbre aujourd’hui : l’abandon du “projet Bouygues”, qui prévoyait l’urbanisation d’une partie de Murs à Pêches et contre lequel la Fédération s’est opposée dès 2018. A présent, Stéphane Bern, cité par le Parisien, affirme qu’il était “d'ailleurs heureux d'apprendre que le projet de bétonisation d'une partie du site a été abandonné”, tandis que Patrice Bessac, maire de Montreuil, parle de “tourner définitivement la page de l’industrialisation et de l’urbanisation” et de “garantir la protection de ce poumon vert de l’est parisien”. 

Les paroles n’équivalent pas à des actes, mais on peut tout de même se réjouir de l’officiel renoncement à ce projet ubuesque et destructeur, et rappeler que la Fédération et ses militant.es étaient les premier.es à en dénoncer les travers et à agir pour le contrer.

 

Exit Bouygues, mais des travaux de dépollution imminents, dont les conséquences pour la santé des habitant.es proches du site restent inconnues. Ainsi, l’association Restes Ensemble était présente avec force banderoles, pour rappeler à toutes et tous qu’une dépollution n’est pas sans risque et ne peut se faire sans informer les riverain.es, les impliquer dans les décisions et les protéger par des études d’impact fiables et précises. L’association dénonçait aussi les menaces d’expulsion d’Anghel Guran, habitant actuellement sur le parking du site EIF et sommé de partir sans proposition de relogement.

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Enfin, on ne peut résister à citer une nouvelle fois les propos de Stéphane Bern, qui clame que “le patrimoine c’est un héritage commun, ça nous appartient à tous” et qu“un écrin de nature comme celui-ci doit absolument être sanctuarisé”. Sans s’identifier aveuglément aux propos de ce personnage médiatique, la Fédération s’en saisit, et rappelle ici les 5 points du Pacte pour l’avenir des Murs à Pêches

 

1] L’ABANDON DU PROJET EIF et l’engagement d’un véritable travail de co-construction, avec les associations de l’usine et les acteurs et actrices du site, d’un autre projet, respectueux du paysage et du caractère public du site.

 

2] PROTéGER LES SOLS ET LES ESPACES NON BATIS du quartier en modifiant les documents d’urbanisme.

 

3] RECONNAÎTRE ET INSTITUTIONNALISER LA CO-GESTION AVEC LES ASSOCIATIONS ET LES HABITANT.E.S DU QUARTIER en créant enfin une véritable structure de gouvernance démocratique (GIP, ECCE, Comité, Conseil...) et en dotant les Murs à Pêches d’une STRUCTURE JURIDIQUE apte à concevoir et à gérer un PROJET GLOBAL garant de la pérennité d’un site actuellement soumis aux aléas des politiques locales.

 

4] S’ENGAGER SUR UNE VÉRITABLE TRANSPARENCE CONCERNANT LA POLLUTION DU SITE EIF ET SUR LES TRAVAUX DE DÉPOLLUTION en mandatant des études d’impacts (avec expertise et contre-expertise) qui associent les habitant.e.s et les associations du quartier dans leurs instances de pilotage et en organisant des réunions d’information publiques régulières.

 

5] S’ENGAGER DANS UNE DÉMARCHE (juridique, démocratique et urbanistique) INNOVANTE POUR FAIRE DES MURS À PÊCHES LE(S) COMMUN(S) DU MONTREUIL DE DEMAIN ET UN LABORATOIRE à ciel ouvert D’EXPÉRIENCES ÉCOLOGIQUES, CULTURELLES, SOCIALES ET SOLIDAIRES !

 

Le projet Bouygues et ses constructions immobilières est suspendu, pour l'instant, mais rien n’est encore acquis en ce qui concerne la co-construction d’un autre projet. Nous souhaitons qu’à l’avenir, la Fédération, les habitant.es, passionné.es et associations, soient pleinement associé.es à la gestion de ce patrimoine commun que sont les Murs à Pêches, dans un système de gestion partagé et inclusif qui est à créer collectivement.

MURS À PÊCHES SOLIDAIRES

Comme vous le savez peut être, l'entreprise Lebeau, marchand de bois de construction implantée aux murs à pêches de longue date, a été victime d'un grave incendie début juin. La majeure partie du bois entreposé rue Saint Antoine a été détruite par les flammes, c'est une véritable catastrophe pour monsieur Lebeau. 

Aujourd'hui, un chantier immense l'attend : il s'agit de trier le bois restant, définir ce qui peut être sauvé et nettoyer la parcelle.

Comme l'atteste la photo ci-dessus, le travail a accomplir est colossale.

Trois journées solidaires sont prévues :  jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 juillet, de 8h à 18h.

Il s'agira de s'unir pour trier sur palette le bois qui a brûlé, entre : le bois valorisable par la société Lebeau / le bois "récupérable"/ les morceaux calcinés difficiles à retravailler mais pouvant intéresser quelques personnes / et enfin le charbon de bois.

M.Lebeau sera là pour indiquer sur quelle palette ranger le bois. Ainsi, pas besoin d'être connaisseur pour aider, toute personne supplémentaire fera la différence!

Pouvez-vous venir nous aider, ne serait-ce que pour quelques heures ? Plus on sera nombreux.ses, plus ce sera facile ! 

Si vous êtes disponible, merci de le signaler par mail à : federationmursapeches@gmail.com

Les coups de main spontanés sont également bienvenus, à tout moment entre 8h et 18h ! 

RDV au 54 rue Saint Antoine 93100 Montreuil

Venez avec des chaussures fermées, une tenue ne craignant pas d'être noircie, et des gants si vous en avez (des gants seront également disponibles sur place).

LES MURS À PÊCHES, CITÉS EN CONSEIL DE DÉFENSE ÉCOLOGIQUE! LES PROPOSITIONS ET LES QUESTIONS DE LA FÉDÉRATION DES MURS À PÊCHES

Lors du précédent conseil de défense écologique, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé la fin du projet EuropaCity et un vaste plan de lutte contre l'artificialisation des terres et la renaturation.

Nous la félicitons pour cette initiative. Solidaire de la lutte contre le projet EuropaCity, la Fédération des Murs à Pêches s'associe à la proposition du projet CARMA, une Coopérative pour une ambition Agricole, Rurale et Métropolitaine d'Avenir, véritable alternative à l'urbanisation du Triangle de Gonesse.

 

Dans la suite de cette décision, la ministre indique un vaste plan d'utilisation des friches urbaines, afin de ne plus artificialiser de nouvelles terres ou de renaturer des espaces inaccessibles. Un projet d'un hectare est mentionné dans

les Murs à Pêches.

 

Selon toutes vraisemblances, il s'agit du projet dit EIF, projet qui concerne la cession d'une parcelle publique (appartenant à l'Etat, à la Région Ile De France via l'EPFIF, au Département de Seine Saint-Denis et à la Ville de Montreuil) à un promoteur privé. Ce projet concerne aussi la “dépollution” d'une

parcelle d'un hectare, la requalification d'une ancienne usine, la création d'un jardin partagé, et la construction de bureaux et de logements sur des parcelles du quartier des Murs à Pêches, en limite du site classé paysage

par le ministère de l’environnement.

 

Dans ce cadre, nous demandons des clarifications à la ministre de la Transition écologique et solidaire.

 

Madame Elisabeth Borne, s'il s'agit du projet EIF, comment pouvez-vous qualifier ce projet d'expérimentation de lutte contre l'artificialisation des terres? Quand nous souhaitons la renaturation de ce site, la filiale de Bouygue qui a remporté l'appel à projet du Grand Paris, propose la construction de logements dans les Murs à Pêches. Qu'en est-il ?

La Seine Saint-Denis, vicitme de pollution industrielle répétée, a fait les frais de mésaventures dans le traitement de ce type de site. Un rapport récent concernant la pollution présente dans les sols existe. Nous devrions l'avoir dans nos mains. Nous apprenons que les résidents de l'usine EIF (principalement

des acteurs de l'Economie Sociale et Solidaire) sont fermement invités à quitter prochainement les lieux. Pour quelle raison? Doivent-ils partir à cause des travaux de dépollution qui pourraient être dangereux, et est-ce que cette dépollution ne risque pas de contaminer le quartier entier? Aux dernières nouvelles, la préfecture avait demandé une étude environnementale d’impact avant d'engager des travaux.

Qu'en est-il ?

Le pire serait que cette stratégie de l'Etat, qui a pour objectif de préserver les sols de l'étalement urbain, soit dévoyée pour financer des projets immobiliers destructeurs, ou pire encore, financer par l'argent public des travaux de dépollution qui devraient être à la charge des acteurs privés concernés. Et il semble malheureusement que le projet EIF entre dans ces deux cas de dévoiement possible !

 

La Fédération des Murs à Pêches rappelle son désir de construire un projet alternatif qui préserve la pleine terre et fasse la promotion de la nature en ville,

au profit de tous!

Nous luttons contre toute artificialisation des terres ainsi que contre la privatisation de notre patrimoine naturel et historique.

Nous appelons de nos voeux la dépollution et la renaturation du site, mais cela ne doit pas se faire au prix de la destruction de Murs à Pêches ou d'espaces naturels.

 

Les Murs à Pêches sont nos Communs à Montreuil, inventons un mode de gestion innovant, qui mette à la même table les associations de défense du site, les habitants du quartier, les usagers du lieu, les collectivités et institutions publiques propriétaires de ce site exceptionnel.

 

Il est nécessaire que la ministre de la Transition écologique et solidaire constitue un comité de pilotage associant région, département, ville, habitants, usagers et associations, pour la gestion du projet EIF et l’avenir du site classé

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